Les rêves peuvent devenir réalité

 

Chapitre I 

 

Après toutes ces péripéties quelles soient longues ou courtes. Quelles soient sans danger ou non, il peut arriver des instants de purs bonheur. De cette histoire Reiku va nous le prouver. On peut dire maintenant que cet excentrique a tout réussit. Il est l'heureux propriétaire d'un charmant petit salon de thé. Employeur modèle de Nezumi, Kana et Kinoko toutes bien belles dans leurs tenues de soubrettes. L'appelant par l'adjectif Mademoiselle tandis que les clients masculins, eux, sont nommés Maître. Certes, Reiku a l'esprit dérangé mais cela ne semble pas perturber le monde plus que ça. Oui, on peut dire que Reiku a tout réussi cependant côté cœur ce n'est pas ça... Jusqu'à ce jour... 

Un beau jeune homme entra dans la petite boutique. Il ne semblait pas perdu ni contraint à être dans le petit commerce et il partit s'installer sous la véranda. Reiku le trouvait absolument divin et avait eu l'ambition soudaine de faire du jeune homme son quatre heure... Le beau jeune homme commanda au près de Kana un café gourmand, afin qu'il puisse se consoler dans les sucreries parce-qu'une vilaine donzelle venait de lui briser le cœur, sans doute. Enfin, c'est-ce que voulait bien croire Reiku pour se donner bonne conscience. Alors que Kana allait partir pour servir le client, Reiku lui prit le plateau des mains et donna à toutes ses employées leur après-midi. Il se mouvait dans la pièce tel un enfant, tournoyais et jouer avec une marelle imaginaire. Puis l'impensable se produisit et le café se renversa sur la belle chemise blanche du malheureux garçon au sex appeal démesuré. Reiku semblant désolé le pria de venir à l'étage, dans son petit studio, pour régler cet incident. Le jeune homme ne pouvant décliner l'offre de son hôte, le suivit bon gré mal gré.  

Alors que le garçon était sous la douche, Reiku condamnait toutes les issues. La porte d'entrée fermée à double tours et les volets d'un vert pastel rabattus, bloqués l'accès à la terrasse du café en plus de mettre la petite maisonnette dans la pénombre. Bien sûr, alors qu'il préparait tout son stratagème Reiku discutait avec sa proie. Il apprit alors que le dieu qui empruntait sa douche s'appelait Makkura il venait d'avoir dix-huit ans et le pauvre jeune homme était amoureux d'une fille qui en aimait un autre. Reiku entra dans la salle-de-bain pour déposer sur les toilettes une tenue de rechange pour son convive et ne pu s'empêcher d'admirer –que dis-je– de saliver devant l'ombre chinoise qui se dessinait sur le rideau de douche. Il sortit de la pièce après s'être rincé l'œil d'après ce qui lui paraissait être une éternité. Makkura sortit de la salle-de-bain peu de temps après, vêtu d'une tenue de soubrette qui lui allait à la perfection, toujours selon Reiku. Ce dernier ne pu se retenir plus longtemps et lui sauta au cou. Makkura pour s'échapper de l'emprise de son hôte ne pouvait dire de sa voix suave que des mots tels que : 

"S'il-vous-plait, maître, ayez pitié..." 

 

"Makkura, que se passe-t-il ? Qu'as-tu vu ? Tout va bien ? S'enquit Senji qui bouscula un peu le démon." 

Makkura reprenant peu à peu consistance put voir le visage inquiet de Senji qui se tenait à ses côtés et en face de lui le visage tout aussi alarmé d'AsakiMakkura pivota sa tête, doucement en direction de Reiku profondément endormi et câlinant dans son sommeil un traversin. 

" J'ai vu l'enfer les mecs... Répondit Makkura avec des yeux encore ahurits." 

Pourquoi notre antagoniste a-t-il pénétré un rêve de son bourreau ? Si je vous disais qu'il a perdu son crouton de pain dans la fondu vous me croiriez ?  

 

 

Chapitre II 

 

Nos amis ont rejoué au jeu de la fondu excepté Makkura qui était rentré exténué à cause de sa journée de ski. Alors que Nezumi allait sortir son morceau de pain grillé du liquide gluant et doré celui-ci tomba de sa brochette pour tomber au fond du récipient qui contenait la fondu. C'était donc à son tour de découvrir un autre rêve des plus étranges... 

 

Elle était tombée dans un endroit sombre et lugubre, elle avançait jusqu'à ; entendre un bruit assourdissant, des odeurs à vous en faire tourner la tête et une lumière chaude et aveuglante. En face d'elle se trouvait une auberge qui avait pour enseigne Chez le vénéré seigneur MakkuraNezumi songea que même dans ses rêves Makkura reste une personne très imbu d'elle-même. Mettant un pas à l'intérieur de la bâtisse elle ne pouvait s'empêchait de s'éventait à cause de la chaleur étouffante qui régnait dans l'enceinte. Elle observait les murs ornaient de trophées de chasse des plus primitifs, des têtes de sanglier, de cerf ou de biche. La pièce était remplie de serveuse dénudées aussi. Oups, pardon. Vêtues de légers sous-vêtements ou de ficelles. Nezumi avait du mal à ce déplacer dans cet endroit sordide à cause des bouteilles d'alcool et mégot de cigarette qui trainaient ici et là sur le sol. Les nombreux hommes dépravés aussi gênés à son avancée. Soudain elle crut reconnaître parmi la débauche l'odeur naturellement muscadet de Makkura. Elle l'entendit héler un serveur. Un homme à son service s'étonna-t-elle. Elle vit apparaître devant ses mirettes Senji accoutré telle une lycéenne. Emportant sur un plateau le Pimm's de Monsieur, comme il venait de le dire en penchant le plateau vers Makkura pour qu'il puisse attraper le verre à pied. Makkura aime toujours autant humilier les autres, bougonna Nezumi. Quand le propriétaire de ses lieux infâme décida enfin de bouger Nezumi lui emboîta le pas, toujours en étant discrète et fut outrée lorsque le jeune homme s'arrêta pour regarder les poitrines de leurs amies en soulevant ce qui était censé être la seule protection de l'intimité de ces jeunes filles. Envers Kana il pesta, trop petit. Devant Nishibi il grimaça et en face de Kinoko il hurla son mécontentement. 

" Bordel Senji, comment tu fais pour aimer ce machin là ?! Je veux des seins ! Des nichons, des gros !" 

 

A sa demande, la salle fut plongée dans la pénombre. Le vacarme c'était tut pour laisser place à un son plus électrique et sensuel. La grande scène que Nezumi n'avait pas remarqué éclairée en son centre une jeune fille lui ressemblant très fortement. En faite, non il s'agissait belle et bien d'elle. Makkura venait d'instrumentaliser le souvenir qu'il avait d'elle pour la matérialiser en streap-teaseuse ?! Quel toupet ! Son sosie commença à retirer d'un geste lent et charnel son manteau de fourrure, puis son shorty glissa le long de ses longues jambes brillantes pour l'occasion. Elle retira d'un geste sensuel le haut blanc qui serrait ses formes. L'autre Nezumi ne portait plus qu'une petite culotte et un soutien-gorge. Avançant tel un félin sur ses talons haut vers le vénéré seigneur des lieux qui lui, était avachi sur un canapé de velours rouge. S'asseyant à califourchon sur le jeune homme qui approchait dangereusement sa main des agrafes du soutien-gorge. Nezumi ne voulant en voir plus elle détourna le regard derechef vers les recoins. Elle remarqua Hamane derrière le bar, dépitée de servir et de subir les nombreux hommes qui se permettaient de dire des obscénités pour la draguer. Nezumi compatissait. Puis son regard s'arrêta sur un ornement en haut de la scène : Reiku crucifié et raide mort. A n'en point douter, Makkura devait être très fière de se trophée ci. 

 

Nezumi se réveilla autour de la table où tous ses amis étaient là, sauf bien sûr le dépravé qu'elle venait d'espionner. 

" Qu'as-tu vu ? Qu'as-tu vu ? Chantonnèrent Reiku et Kana qui se pensaient être les aimés du beau garçon. 

_ C'est un secret ! Souriait Nezumi malgré une légère veine apparaissant sur sa tempe. Elle sortit de table en faisant un bruit du diable et de ses gros sabots commença sa montée dans les escaliers. Avant de disparaitre dans la pénombre du couloir elle se retourna vers les autres et leur dit d'une voix grinçante : Ne venez surtout pas dans sa chambre d'accord ? Sous aucun prétexte. Puis, surtout ne vous inquiétez pas du bruit." 

Claquant la porte de la chambre de Makkura derrière elle. Elle ravala sa fierté et commença à déboutonner sa chemise, un pan du vêtement découvrait sa clavicule et son épaule et on pouvait admirer la naissance de ses généreux seins. Elle s'asseyait au bord du lit de Makkura de manière à ce que celui-ci puisse reluquer sa poitrine. Nezumi caressa doucement le visage du garçon pour le faire émerger. Makkura papillonna des yeux et à la vu des seins qui venaient le saluer il se crut encore dans son rêve et il se prit la liberté de commencer à les toucher allégrement. 

_ SALE CHIEN LUBRIQUE ! L'arrêta Nezumi en commençant à le frapper." 

Tout le monde en bas riait aux éclats car le rêve de Makkura fut assez vite deviné après l'expression qu'avait employé Nezumi et je ne vous dit pas tant quel état ils l'ont retrouvé le lendemain matin. Mesdames, ça ne vous aurez pas plus.

 

 

Chapitre III 

 

Il y a quelques semaines, nos petits amis ont posés leurs valises du côté des Alpes, dans une station de ski. Pourquoi donc ? La tante de Nezumi avait un offert un séjour là-bas à sa nièce ainsi que quelques de ses amis enfin qu'elle puisse passer de bonnes fêtes. Le premier jour de leur arrivé, ils étaient exténués ils avaient chargé le dernier entré d'aller faire les courses. Ce fut donc Reiku qui se baladait dans les rayons à la recherche de quelque chose d'original. La petite épicerie allait bientôt fermer ses portes lorsque ses yeux s'illuminèrent. Il venait de trouver, caché dans les étalages de produit de beauté, trois grosses boîtes de conserves en promotion. Parfait pour faire un plat régional, une fondu. Depuis donc deux semaines, tout les soirs, nos compagnons vivaient de fondu et d'eau fraîche et ce fut très vite ennuyant, heureusement leur imagination fulminante leur donnèrent l'idée des petits gages lorsque le crouton tombe du pic. 

 

Malgré tout, Nezumi se sentait redevable envers sa tante et pour rembourser le séjou elle se fit engager avec Senji et Reiku dans un petit restaurant comme serveuse le midi. Seulement, il y a de cela une semaine Nezumi n'ayant pas entendu son réveille se précipita de tout côtés dans le petit chalet afin d'arriver à l'heure. Tout se vacarme finit par faire sortir de sa rêverie Makkura qui n'était vraiment pas du tout d'humeur le matin. D'un pas las, il attrapa un ballon de baudruche caché sous le lit de Reiku et partit dans la salle-de-bain pour le remplir d'eau. Il entendit Nezumi claquer violement la porte en bois du petit chalet. Il ouvrit en grand la fenêtre de la salle-de-bain, se pencha un peu et cria. 

" Eh gamine !" 

Nezumi tourna à peine la tête vers son interlocuteur qu'elle se fit éclabousser de la tête au pied par quelque chose de rouge. 

_ Je vais te tuer ! Dit-elle dans sa course effreinée pour ne pas arriver en retard." 

Elle avait expliqué la situation à tout le monde et pour l'aider à accomplir sa vengeance en cette veille de départ Kinoko prit sa place au restaurant. 

 

Makkura s'éveilla aux alentours de midi, tel un pacha il enfila un caleçon avant de descendre dans la petite cuisine pour ouvrir le frigo et y attraper une bière avant de refermer la porte. S'installant sur la banquette en bois à la manière d'un homme casanier pour se délecter de sa boisson. Après un petit rot, il se leva pour se dirigeait à l'étage. Il resta planté un long moment devant la porte de la salle-de-bain sans trop savoir quoi faire puis son corps se mit enfin en action et d'un geste très peu élégant il enleva son caleçon pour s'engouffrer dans la pièce. Nezumi en profita de sa disparition pour enfin sortir de sa chambre. Elle fila comme une flèche pour se retrouver dans la chambre des garçons, attrapant au passage le caleçon de Makkura. Elle fouilla leur penderie et dégotta la valise du démon rempli encore de quelques vêtements. Nezumi prit les anses de l'engin  et couru à une vitesse folle pour se retrouver à côté de la piscine. Elle remarqua que la fenêtre de la salle-de-bain était ouverte. Cool, pas besoin de caillou. 

Makkura ! Makkura ! Makkura ! MAKKURAAAAAAAAAAAAAAA !" 

Ce dernier se penchant à la fenêtre, plongea son regard furieux dans celui de Nezumi mais ne dis rien. 

" Regarde bien, abrutit ! Dit-elle en ouvrant la valise et en jetant le contenu dans l'eau. En dernier elle jeta le caleçon. 

_ Tu vas me le payer gamine ! Rétorqua-t-il en s'agenouillant sur le rebord de la fenêtre avant de sauter." 

Il exécuta des figures acrobatiques pendant son saut et avant de tomber dans l'eau scintillante il emporta Nezumi dans sa chute. Lorsqu'ils immergeaient de l'eau, les yeux vitreux ils étaient tout les deux l'un contre l'autre. Leur bouche si proche... L'eau semblait les rapprocher encore plus à cause des remouds. Nezumi ne su réellement ce qu'elle faisait mais à cet instant précis elle embrassait goulument Makkura et y prenait du plaisir. 

" Mais ! Qu'est-ce-que vous faîtes ? Demanda une tête blonde étonnée du spectacle auquel il assistait. Nezumi leva la tête et constata qu'Asaki lui cachait le soleil. Elle rougit et balbutia aussitôt. 

_ Elle m'a embrassé. Répondit Makkura d'un ton monotone. 

_ C'était pour me venger ! Lui cria-t-elle. 

_ Elle m'a embrassé. Répéta Makkura. 

_ Mais bordel, puisque je te dis que c'était pour me venger. ME VEN-GER !" 

Les deux compères répétèrent encore et encore les mêmes choses malgré le temps passé si bien qu'ils ne surent pas répondre aux interrogations d'Asaki. Surtout comment et pourquoi les vêtements de Makkura se retrouvaient dans la piscine ? Pauvre Asaki, lui qui voulait faire la surprise à tout le monde de sa venue au chalet. C'était raté pour ces deux là... 

 

Tout le reste ont étés agréablement surpris par l'arrivé d'Asaki mais ils lui firent tous remarquer que sa visite venait un peu tard car ils pliaient bagage demain matin pour rentrer. Déçu mais bien trop fatigué par le décalage horaire Asaki s'effondra sur l'un des lit de la chambre des garçons. Le soir c'était la dernière fondu. Tout le monde y été passé. Tout le monde sauf Reiku. Si bien qu'une combine avait été mis en place par tous pour que Reiku subisse le gage d'espionner un rêve. Reiku venait tout juste de retirer son crouton de bain recouvert de fromage fondu pour l'avaler. Mais alors que son aliment frôlait ses lèvres ce dernier tomba sur le pantalon de Reiku. Lui forçant la main MakkuraNezumi et Senji l'accompagnèrent chez le sol endormi de la maisonnette pour assister à un rêve qui chamboula à tout jamais Reiku... Alors que tout le monde dormait, Reiku, lui, faisait les cents pas. Toute la nuit. Il méditait. Revoyait sous ses paupières les images que le petit Asaki imaginait. Il resta éveillé jusqu'aux aurores et prit d'une force soudaine il se dirigea au chevet d'Asaki. Attendrit par le visage endormi d'Asaki il embrassa tendrement les fines lèvres couleur bonbon du jeune homme. Reiku prit vite goût à la sensation de ces baisés volés si bien qu'il finit par réveiller le jeune blondinet. Surprit par le regard séducteur de son ainé Asaki prit des teintes rouges écreuvices 

_ Maître... Balbutia-t-il entre deux baisés. 

Chuuuut..." 

Et alors qu'Asaki était enfin prêt à profiter des baisés mais il faillit finir étouffé sous le poids d'un Reiku profondément endormi... Quel romantisme... 

 

 By Hats